En montrant dans son rapport provisoire sur l’état du climat en 2021 que les sept dernières années sont en passe de devenir les plus chaudes jamais enregistrées, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) souligne — au moment où s’ouvre la COP26 — l’importance d’agir pour limiter le dérèglement climatique. En effet, le réchauffement du climat global prévu à la fin du siècle est de 2,7 °C (soit 4,4 °C en France), bien au-delà des objectifs de l’accord de Paris signé à l’issue de la COP21 en 2015. Le réchauffement actuel s’élève déjà à 1,09 °C par rapport à la période pré-industrielle.
Pourtant, les concentrations en gaz à effet de serre ont augmenté à un rythme encore plus rapide qu’auparavant, malgré le ralentissement économique de 2020.
Les conséquences se sont particulièrement fait sentir en 2021, tant au niveau des océans (acidification affectant la biodiversité, élévation du niveau des mers) qu’au niveau des continents : vagues de chaleur, incendies, vagues de froid, précipitations et inondations catastrophiques. Des millions de personnes ont été affectées, certaines « confrontées à la famine et à l’effondrement total de leurs moyens de subsistance ».